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Les boiteries bovines.



Si la boiterie avérée de la vache laitière présente des signes flagrants, le repérage des premiers symptômes est plus délicat. Pourtant, la prise en charge la plus précoce possible est déterminante pour limiter les coûts directs et indirects de ce trouble de la locomotion.



Les vaches qui boîtent sont moins productives… C’est une évidence : même les formes modérées de boiteries ont un impact négatif sur la production laitière, la qualité du lait, mais détériorent aussi les performances de reproduction et la santé globale de la vache, sa longévité, sans oublier la sphère du bien-être animal. Aussi bien les conséquences de la boiterie sur les vaches laitières sont faciles à prévoir, identifier les vaches boiteuses dans son troupeau reste un défi. C’est ce que relevait Marie-Sophie Pretot, pédicure bovin, lors de l’assemblée générale du GDS 70 en mars dernier, à laquelle elle était invitée. « En nette augmentation, devant les mammites, les boiteries sont en tête des pathologies d’élevage, parce qu’elles sont sous-estimées et négligées, a-t-elle martelée, plaidant pour un management du troupeau axé sur la prévention et la détection précoce. La boiterie est une urgence et doit être traitée comme telle ! »



Prévenir et repérerLa praticienne a invité les éleveurs à opter résolument pour une stratégie axée par la prévention, qui passe par un équipement approprié. « Il faut être attentif aux multiples signaux d’alertes émis par la vache, et pouvoir lever un pied. Ce qui signifie d’intégrer dans la conception du bâtiment d’élevage une cage de contention à poste fixe. » Cette approche permettra d’identifier les vaches boiteuses et de les soigner aussitôt. Pour une gestion efficace de la boiterie, après avoir déployé les mesures de prévention (alimentation, densité du bâtiment, propreté des sols, parage préventif…) l’identification précoce des troubles de la locomotion reste en effet le nerf de la guerre.L’identification précoce et la prise en charge rapide des problèmes de boiteries sont le premier pilier du management de la santé des pieds des vaches, et peuvent contribuer à réduire efficacement les coûts directs et indirects associés aux cas cliniques. Les producteurs peuvent être tentés de négliger les cas de boiterie légers à modérés, considérant le coût d’un parage, l’absence d’un système de contention approprié et de compétences internes spécifiques au parage, ou par manque de main-d’œuvre et de temps... « Cependant, une intervention précoce permet d’éviter que le cas ne devienne plus grave, ce qui limite la durée de la boiterie, le risque de récidive, améliore le bien-être des vaches et réduit finalement le préjudice économique. On considère que le parage préventif de 12 vaches permet d’en sauver une de la réforme subie pour cause de boiterie. Je conseille aux éleveurs de faire des lots à parer qui regroupent les boiteries légères avec des animaux en fin de lactation, des primipares, des vaches qui ont subi un stress au cours des mois précédents, de type torsion de matrice par exemple, ou une fièvre de lait… »



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